MaPrimeRénov’ va évoluer en 2024. Découvrez en avant-première les changements majeurs qui seront examinés au Conseil National de l’Habitat ce lundi 18 décembre, marquant un tournant dans les aides de l’État pour la rénovation énergétique.
Des règles d’éligibilité plus strictes dès 2024
Au 1ᵉʳ janvier 2024, MaPrimeRénov’ resserrera les critères d’éligibilité. Jusqu’à présent, les petits travaux d’isolation extérieure étaient pris en charge, mais les nouvelles règles rendront l’accès à la prime plus sélectif. Un bénéficiaire, ayant reçu une prime de 6000 euros pour des travaux de 17 000 euros, ne bénéficierait pas de la même aide l’année prochaine.
Dépenser plus pour isoler plus
Les propriétaires de passoires thermiques (performance énergétique F et G) devront entreprendre des rénovations d’ampleur pour bénéficier de MaPrimeRénov’. Trois options s’offrent à eux : l’installation d’un système de chauffage à énergies renouvelables, la réalisation d’un bouquet de travaux, ou une rénovation globale impliquant plusieurs améliorations énergétiques.
Exemple : Un ménage ayant remplacé le fuel par une pompe à chaleur, isolé les combles et les murs, a dépensé seulement 2000 euros pour des travaux d’une valeur totale de 50.000 euros. Cependant, ces avantages incitatifs à court terme peuvent conduire à des dépenses supplémentaires pour maximiser les bénéfices de MaPrimeRénov’.
Incitations à dépenser davantage pour maximiser les avantages
La nouvelle version de MaPrimeRénov‘ encourage les propriétaires à dépenser plus pour isoler plus, en incitant à des rénovations plus ambitieuses. Cependant, cette approche pourrait constituer un frein pour ceux qui avaient initialement un budget défini pour leurs travaux. Les plafonds de revenus annuels éligibles seront également ajustés, et un ménage de quatre personnes pourrait bénéficier de MaPrimeRénov’ en 2024 avec des revenus annuels ne dépassant pas 63.235 euros.